Vous avez dit non-livre ?
Ou comment le web-papier sauvera peut-être le papier
Vous connaissez le non-livre? C’est une invention de Dave Grey Le non-livre recense ses pensées et projets, et est régulièrement publié via des sites d’impression à la demande comme Lulu. Ca ressemble à du web – versionning des contenus (beta, 1.1, 1.2, etc), fonctionnalités participatives où chaque version intègre des contributions extérieures – mais c’est du papier.
L’internet papier.
Le pionnier du mouvement s’appelle Aaron Straup Cope, développeur chez Flickr, qui, lors de voyages touristiques, se mit à écrire du code lui permettant de compiler à partir de contenus en ligne un « programme du jour » avec lequel il partait en excursion. Infos du moment, météo de la journée – son papiernet lui permettait de produire et d’emporter juste l’information dont il aurait besoin pour ses sorties. Et ce sous une forme particulièrement pratique – le papier.
Le papier deviendrait-il donc une extension du web ?
On s’interroge sur cet étrange renversement de paradigme et ce qu’il signifie pour les marques. Le web, naguère l’extension « obligatoire » du papier, se servirait désormais du papier somme support. Intéressante revanche, dictée exclusivement par les usages, pour un media qui n’est donc pas près de disparaître.
Wesh Wesh,
le lapin qui court se racheter une imprimante.