Les flashmobs de marques, la spontanéité au service de la conversation
Etre à l’écoute du consommateur et entrer en conversation signifie aussi pour la marque comprendre les usages et identifier les nouvelles pratiques. Après les lipdubs de bureaux qui avaient été repris l’an dernier par certaines parfois de façon très réussie, les marques s’intéressent depuis quelques mois aux flashmobs, ces rassemblements éclairs d’une foule qui réalise ensemble des mouvements convenus à l’avance et se disperse rapidement.
Deux pratiques de marque ont découlé du phénomène :
1/La vidéo virale ou publicitaire, tournée en “décor naturel” certes mais qui rassemble des danseurs entrainés pour l’événement. La force vient de la surprise des passants et de l’impression de spontanéité qui s’en dégage. Un exemple fort avec la célèbre T-Mobile Dance à Liverpool Street Station:
2/L’événement de marque, annoncé sur Internet auprès des consommateurs. Le rassemblement et ses modalités sont organisés par la marque qui peut ou non en faire par la suite une vidéo diffusée sur le web, souvent un site dédié. Ce type d’initiative de marque porte en lui un message fort, axé sur une déclaration d’attachement du consommateur à sa marque et à l’inverse sur l’entrée de la marque en conversation par la danse et le jeu. Un happening de marque, en quelque sorte, qui sort d’une opération de street marketing pour entrer dans l’événement participatif.
Quelques exemples de ce mois de septembre prolixe en flashmobs de marque :
Le flashmob Club Med Gym et son site dédié
Ou le flashmob Polaroid Pogo et son site de lancement
Difficile toutefois de déterminer l’implication réelle du consommateur dans ces événements, qui sont à la frontière de la soirée bloggeur et de la vidéo virale… Le flashmob de marque fonctionne avant tout lorsqu’il mise sur la spontanéité et le rassemblement ludique de consommateurs.
Un très beau flashmob pour finir pendant un concert à New York des Black Eyed Peas qui nous montre que désormais le spectacle est aussi dans la salle!