Modèles économiques sur Internet, du free au freemium

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Sur Internet vous voulez du free, on vous propose du freemium

Il vous est probablement déjà arrivé de vous trouver face à un produit ou un service qui ne vous donne pas entière satisfaction, non parce que ce dernier ne vous permet pas de faire ce que vous souhaitez, mais parce qu’il ne vous permet pas de faire ce que vous souhaitiez faire gratuitement… Bienvenue dans l’ère du freemium.

Un exemple, avec l’icône du freemium Deezer. L’accès au catalogue de musique est entièrement gratuit depuis votre ordinateur, mais si vous souhaitez ne plus avoir de publicité, avoir les musiques en haute qualité ou encore accéder aux musiques en situation de mobilité, il vous faudra opter pour la version payante à 9,99€/mois. Idem pour flickr si vous souhaiter uploader vos fichiers sans limite, accéder à des statistiques…

Freemium kesako ?

Ce terme, qui vient de la contraction des mots Free et Premium a été inventé par Fred Wilson en 2006 pour qualifier un modèle économique poussé par Internet. Il le résume alors de la manière suivante :

« Give your service away for free, possibly ad supported but maybe not, acquire a lot of customers very efficiently through word of mouth, referral networks, organic search marketing, etc., then offer premium priced value added services or an enhanced version of your service to your customer base. »

L’idée simple mais non moins astucieuse, et d’offrir au consommateur un service gratuit qui est assez basique, en lui proposant aussi une version plus élaborée avec plus de fonctionnalités, cette fois-ci payante. Le but étant qu’il découvre le produit avec les quelques fonctionnalités disponibles et que ces dernières lui donnent envie d’aller plus loin.

Freemium, le nouveau modèle de la presse

Ces derniers temps on a beaucoup entendu parler du freemium, notamment à propos des journaux. Depuis quelques années, de nombreux journaux pour ne pas dire presque tous, avaient mis gratuitement à disposition sur leur site du contenu qu’ils avaient l’habitude de vendre via leur format papier. Aujourd’hui, on observe de plus en plus un mouvement dans le modèle économique de ses journaux qui passent du free au freemium, comme le fait le Figaro.fr. Si vous voulez aller lire les actualités ou recevoir la newsletter du figaro, vous pouvez le faire gratuitement, mais si vous souhaitez accéder à des dossiers plus importants ou archiver quelques articles jugés intéressants, il vous faudra désormais payer.

Freemium, l’art du juste milieu

La problématique que pose le freemium est toujours, qu’est ce qui doit être payant, et qu’est ce qui doit être gratuit. Le but étant d’offrir gratuitement assez de contenus et de fonctionnalités pour que le consommateur ait réellement envie de découvrir et de s’approprier le service mais tout en créant une sorte d’insatisfaction incitant le consommateur à passer à la version payante.

Une typologie du Freemium

Suivant les fonctionnalités et les services offerts, le freemium est d’ailleurs différent. Nous avons trouvé sur le blog de Guilhem Bertholet une typologie à la fois simple et intéressante, qui permet de distinguer les différentes offres de freemium que vous pouvez rencontrer. 
Nous reprendrons pas les définitions de cette typologie que vous pouvez trouver ici, mais nous vous proposons néanmoins ci-dessous quelques exemples correspondant à chaque type énoncé par Guilhem Bertholet.

Source : Guilhem Bertholet

Wesh-wesh, freemium rabbit

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