Twitter peut-il dynamiser le web pendant l’été ?

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Nous ne vous apprendrons probablement rien en vous disant que l’été, internet tourne au ralenti. Vous, amis blogueurs, connaissez comme nous une petite baisse de votre trafic quotidien à l’approche du mois de juillet, et ce jusqu’à la fin du mois d’août.

Petit à petit, au mois de septembre, pour notre plus grand bonheur, et le vôtre aussi probablement, vous retrouvez vos plus fidèles lecteurs.

Une étude réalisée par Xiti Monitor entre 2002 et 2007 – dont vous pouvez voir les principaux résultats ci-dessous – montre que la fréquentation des sites web subit un effet saisonnier atteignant son maximum au mois d’août avec une baisse de fréquentation des sites évaluée à 14 % (par rapport à la moyenne annuelle).

Ce qui nous pousse aujourd’hui à revenir sur ce phénomène de consommation web, ce sont les résultats enregistrés par Twitter au mois de juillet et d’août 2010.

Contrairement au reste du web, il semble que Twitter n’ait pas pris ses quartiers d’été cette année (il est bien dommage que nous n’ayons aucune information similaire pour Facebook).

Le tableau ci-dessous témoigne des bons résultats de Twitter pendant la période estivale.

Le développement constant du réseau de microblogging y est pour quelque chose (145 millions d’utilisateurs enregistrés à ce jour), mais on peut aussi expliquer ce phénomène par le développement de l’internet mobile.

Nous savons que Twitter est un réseau qui se prête excessivement à une utilisation mobile. La connexion via un appareil mobile étant, contrairement à la connexion à domicile ou à la connexion au travail, quasi permanente, elle subit alors moins les effets saisonniers observés de manière générale sur le web.

Si ce parallèle entre consommation estivale du web et consommation estivale de Twitter est intéressant, c’est que toutes deux sont intimement liées. En effet, nous savons que Twitter est avant tout utilisé pour partager des liens.

Au mois de février 2010, nous avions publié un article dans lequel nous montrions l’influence de Facebook sur le nombre de visites des sites d’actualité. Nous avions vu à cette occasion que 3,52 % des visites réalisées sur les principaux sites d’actualité proviennent du réseau social.

On peut alors se demander si les réseaux sociaux (consommés sur l’internet mobile) ne vont pas permettre dans les années à venir de réduire l’effet saisonnier observé sur le web.

Sources : Pingdom + At Internet




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