MICROSOFT CLOUD POWER: QUAND LE PASSÉ S’INVITE DANS L’AVENIR?
Ce n’est pas tous les jours que Microsoft lance une nouvelle marque, ou du moins une nouvelle offre avec une identité visuelle dédiée. (L’entreprise ayant par ailleurs une architecture de marque en constante évolution, nous y reviendrons prochainement.) Rien tout d’abord ne m’avait arrêté dans la page jusqu’à ce que mon regard tombe sur l’identité visuelle.
Et là, je reste stupide: le nuage est plein de rouages, de ces bandes des débuts industriels de l’informatique. La mécanique du passé envahit l’informatique du futur. Un film est là pour nous en convaincre (voir sur le site Deutsch Inc à la rubrique Gallery NY).
Fussent-ils dans le « cloud », le « power » et la puissance sont donc toujours affaire de machine et d’emboîtements séquentiels. Si « (notre) architecture IT a (notre) imagination pour seule limite », l’identité l’identité visuelle appartient à la catégorie des représentations qui veulent avoir du (bon) sens et qui en ont. Et si « avec le cloud le meilleur de (notre) business est devant (nous) », l’identité visuelle reste derrière.
Rassurons-nous (?), rien à voir avec l’affaire Gap – dont le dernier épisode était qu’en fait tout cela avait été fait exprès pour faire du buzz !!- tout ici est vraisemblablement pesé et compté. Pour le public à qui la marque s’adresse, le recours à la puissance mécanique apporte certainement l’efficacité, la sécurité et l’inscription dans la continuité historique, voire héroïque. Au détriment de la légèreté, de l’innovation et, pourquoi pas, du rêve?
Gabriel Bruckler
W Brand Observer
(source iconographique: Ordinateur CDC 6600 Seymour Gray in Oracle Education Foundation)