Malabar et Adidas, événements de la semaine?

ECCE LOGO AdidasMalabar
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Certainement non. L’événement -le drame-, c’est ce qui se passe au Japon.

Mais dans notre domaine, la disparition de la mascotte Malabar et la nouvelle publicité mondiale Adidas sont bien les événements de cette semaine, si l’on en croit le volume des post.

Beaucoup de choses ont été déjà écrites sur la disparition de la mascotte Malabar auquel (c’est un homme)   se substitue désormais Mabulle , le chat. Il pourrait bien s’agir comme cela a déjà été signalé ailleurs de la disparition à terme de la marque Malabar qui serait remplacée par Bubbaloo, marque du même groupe dont la mascotte est déjà Mabulle.

Évidemment il s’agirait d’une « rationalisation du portefeuille de marques ». Et dans la disparition de la marque Malabar, en tous cas en France, se jouerait la fin d’une différence culturelle -l’exception- sans autre raison que ce principe de rationalisation dont on peut sérieusement se demander s’il est en l’espèce motivé. Ce serait aussi, et peut-être d’abord, la fin d’une marque trans-générationnelle et familiale. Le super héros (nous en aurions pourtant besoin) disparaît comme s’il n’y avait plus rien ni personne à sauver des méchants et des catastrophes. Mabulle désormais accompagne les enfants dans le dur passage de l’enfance à l’adolescence (voir la très curieuse histoire de ce chat).


Tournons-nous vers le futur, avec le nouveau film Adidas, synthétiquement analysé par Dark Planneur, analyse dont je retiendrai surtout un mot: « clip » (à voir  ici)

Car c’est effectivement un beau clip, qui fait presque oublier qu’il est une publicité,  et qui le ferait oublier complètement sans le fameux packshot  de fin. On pourrait dire que ce clip met en scène (crée?) de manière parfaite le concept « d’omniprésence discrète de la marque » grâce aux produits portés par les protagonistes.  Le clip est sans doute en parfaite adéquation avec le public auquel il s’adresse, mêlant comme annoncé le sport et le life style. Alors que demander de plus? Hé bien, demander quel life style, et demander à quel moment on passe de l’énergie à la violence, du dépassement de soi à l’écrasement de l’autre, de la passion au fanatisme, de l’intérêt personnel au mouvement de foule? Question de point de vue personnel ou d’anthropologie? À chacun de voir…

Gabriel Bruckler

W Brand Observer

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