L’ouverture du Gucci Museo ou la valorisation de l’immatériel de la marque

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Fort de son observation aiguisée de la noblesse anglaise, qu’il côtoyait à Londres quand il travaillait en tant que portier à l’hôtel Savoy, et émerveillé par ses élégantes tenues et accessoires, Guccio Gucci ouvre une petite entreprise de maroquinerie à son retour à Florence. Nous sommes en 1921, il y a 90 ans.

Depuis, les temples dorés aux allures parfois futuristes ont ouvert aux quatre coins du monde et la marque s’offre les plus célèbres égéries, la dernière en date étant tout simplement la princesse monégasque Charlotte Casiraghi.

Alors que rêver de plus ? Eh bien d’un musée de 1715 m2 rien qu’à soi !

Un petit caprice de grande marque ? Non, une réelle stratégie ! Créer le Gucci Museo, c’est prétendre élever les produits de la marque au rang d’œuvres d’art et de vestiges du 20e siècle. Dans l’imaginaire collectif, les musées sont les gardiens des trésors du passé. Ainsi, les collections Gucci deviennent elles aussi de véritables trésors ! CQFD.

L’emplacement du musée Gucci est aussi riche de sens : choisir un ancien palais placé en plein centre de Florence, c’est non seulement activer l’imaginaire de la Renaissance et de son raffinement artistique, mais aussi ré-affirmer l’ancrage local, ou national, de la marque. Comme l’écrivent les co-fondateurs de l’agence dans #Eccelogo :

 « La valeur n’a jamais eu autant d’origine, l’origine n’a jamais eu autant de valeur ».

Gucci a donc parfaitement compris l’importance de la charge symbolique, de l’immatériel, de la marque. Le Gucci museo ouvre ses portes aujourd’hui.

Sources : Gucci + AFP

Christelle P. 

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