Demain, c’est le printemps et il y a trois enfants et un père qui ne le verront pas
Demain c’est le printemps et je ne le verrai pas
Toute la profession de la pub et de la communication connaît l’histoire de cet aveugle du pont de Brooklyn, qui fait la quête de bon matin sans grand succès ! David Ogilvy passe par là, ne lui donne pas d’argent mais écrit sur une pancarte une phrase. Le soir, David Ogilvy repasse et interroge le mendiant aux anges. Qu’avez-vous écrit sur la pancarte ? Les pièces n’arrêtent pas de tomber depuis… David Ogilvy lit la pancarte : « Demain c’est le jour du printemps, je ne le verrai pas. »
Demain, c’est le printemps, et il y a trois enfants et un père qui ne le verront pas. Alors ce matin, nos propos « définitifs » sur les marques nous ont paru bien superficiels, bien secondaires, bien légers, au regard de la barbarie d’un adulte déséquilibré qui nous précipite dans l’effroi et la compassion.
Denis Gancel et Gilles Deléris