Que l’on soit utilisateur de Chrome, Firefox, Safari ou Internet Explorer (si c’est le cas ne le répétez pas…) ou de l’excellent mais confidentiel Opéra, les navigateurs internet d’aujourd’hui proposent de plus en plus de services au fil des mises à jour, avec un objectif : vous inciter à utiliser les autres services de leur écosystème.

Des écosystèmes concurrents et quasi-hermétiques

Avec la généralisation des usages mobiles, les fonctions de synchronisation des données et des préférences entre les différents appareils utilisés (ordinateur, smartphone, tablette principalement) ont déporté la concurrence au niveau des écosystèmes. L’utilisateur confie donc ses données à des services plutôt qu’à des appareils, afin d’avoir toutes ses informations à jour en permanence. Revers de la médaille, l’utilisateur devient dépendant d’une plate-forme (iOS/Mac, Windows, Android/Chrome ou Firefox), et le changement d’écosystème nécessite de transférer ses données et ses applications. Chacun tente donc d’imposer sa marque afin de proposer une expérience homogène d’un appareil à l’autre, tout est fait pour que l’utilisateur ne quitte pas son écosystème. La démarche se poursuit avec vos navigateurs web.

Une actualité chargée

Jusqu’à présent, Safari et Firefox étaient les seuls navigateurs à proposer des expériences comparables sur ordinateur et mobile, avec des fonctions de synchronisation des signets, des onglets ouverts et de liste de lecture, entre autres. Chrome a adopté une démarche similaire avec la sortie cette semaine d’une version finale sur Android et iOS, qui offre des fonctions semblables.

Mozilla sentant le vent tourner sur Android et iOS a donc décidé de développer une version iPad, probable prélude à une version iPhone, à partir du moteur WebKit (le seul autorisé par Apple sur iOS) en lieu et place de son moteur Gecko, avec un aperçu ici :

Bien sur Microsoft n’est pas en reste, et semble décidé à intégrer ses services très profondément dans son Windows 8 : Internet Explorer 10, Skydrive, Bing et Hotmail, sur ordinateur, tablette et Windows Phones.

Les annonces se succèdent dernièrement, et le choix devrait continuer de s’agrandir sur les principales plates-formes desktop et mobile.

Comment choisir son camp ?

Les critères de choix sont peu nombreux. Le plus important est que votre navigateur soit présent sur les appareils que vous utilisez pour une synchronisation.

Si vous êtes sur iPhone, vous n’avez que l’embarras du choix, Chrome et Safari sont disponibles en version complète et Firefox propose un assistant de synchronisation. Si vous êtes sur Android, ce sont cette fois Chrome et Firefox qui sont disponibles en version complète.
Sur Windows le choix sera plus délicat avec la sortie prochaine de Windows 8, dont la version tablette (Windows RT) ne permettra pas aux navigateurs tiers d’obtenir les mêmes performances qu’Internet Explorer. Un véritable bond en arrière décrié par les nombreux anti-IE, qui il est vrai a énormément desservi l’évolution du web et qui continue d’être un cauchemar pour la profession.

Le choix de votre navigateur internet est bien plus important qu’il n’y parait, et nous vous conseillons à titre personnel l’excellent Chrome, rapide, stable, mis à jour très régulièrement et très respectueux des standards HTML5 et CSS3.