On en a tous rêvé, Renault l’a fait.

ECCE LOGO
ECCE LOGO

Combien de fois avons-nous rêvé à l’occasion de telle campagne, événement, création de toucher au logo? (Même si nous l’avons rarement proposé, voire jamais.) Comme si ce rêve cristallisait tous nos fantasmes de voir la dictature de la norme, protégée par son armée de chartes graphiques, céder rien qu’une fois…

C’est fait. À grande échelle en plus, par Renault pour le lancement de la Twingo III.

Et alors? On a l’impression que le grand soir n’a pas vraiment eu lieu et que la réalisation n’est pas à la hauteur du rêve. Oui bien sûr, ils ont touché au logo, mais comme si ils ne voulaient pas que ça se voit, ou alors seulement un peu, de près. Ha, si le duo d’artistes (les artistes ont le droit de passer outre -ça fait partie de la légende des artistes-, les designers non!) avait eu une vraie carte blanche on en aurait sans doute vu de toutes les couleurs. D’où la question pourquoi l’avoir fait, alors? Peut-être tout simplement parce que le vrai logo, le seul autorisé, le normé, aurait juré avec le style de la campagne et que tout d’un coup ça n’était plus possible: le logo allait ruiner la campagne, révéler qu’il ne s’agissait que d’une tentative de séduction et non d’une posture de marque… Maquillage oui, transgression non.

Voir aussi