LE CONCEPT
Molly est le nom que l’on donne à l’extasie. Alors que certains croient encore que cette drogue dure est inoffensive, la ville de Toronto décide de réagir. À la suite du décès de deux jeunes gens au VELD Music Festival l’été dernier et après de récentes saisies de pilules d’exta comprenant de la méthamphétamine, le programme communautaire Crime Stoppers a jugé nécessaire de sensibiliser la population à ce sujet. Une nouvelle campagne a donc été lancée pour encourager les canadiens à se renseigner sur les dangers d’un tel produit. Le format, qui ressemble à s’y méprendre à une leçon de cuisine donnée par un apprenti chimiste aux faux airs de Jesse Pinkman, décale le propos avec humour et le rend compréhensible de tous.

L’ORIGINALITÉ
Cette campagne de prévention choisit de recourir à l’absurde pour éduquer la population aux méfaits de l’extasie. Si le sobriquet Molly peut facilement donner l’image d’un produit anodin et trendy, il cache en fait une réalité bien plus sombre : l’extasie est bel et bien une drogue qui tue.