Une association dérobe et revend les oeuvres street art d’un bidonville pour l’équiper en eau potable

ACTUALITES WATERisLIFE
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LE CONCEPT

Connu pour ses opérations coup de poing, WATERisLIFE a réalisé une nouvelle opération choc « Art Heist for good ». Le « casse artistique » a été réalisé à Kiberia, considéré comme le plus grand et le plus violent bidonville africain. Excessivement pauvre, la ville possédait toutefois une richesse : les toits des bâtiment recouverts d’immenses toiles où le street artist JR avait apposé sa marque. Evaluées à 400,000 dollars, la marque a décidé de voler ces toiles et de les rapatrier aux USA pour les vendre aux enchères, et utiliser l’argent pour mettre en place des installations hydrauliques, pour donner accès à l’eau potable à la ville. L’opération est décortiquée par étape dans une vidéo partagée par l’association.

L’ORIGINALITÉ

En dérobant des oeuvres de street art et en les revendant aux enchères, WaterisLIFE répond à un double enjeu. Le premier, lever des fonds à court terme pour fournir en eau potable le bidonville et renforcer les notions d’hygiène des habitants de Kibéria à travers des programmes éducatifs. Le second, à plus long terme, toucher une cible d’acheteurs d’art et de galeries qui sont de gros donateurs potentiels pour l’association. Enfin avec cette opération, l’association sensibilise le public à sa cause tout en sauvant les oeuvres du street artist engagé JR.

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