Spielzeux reproduit la peluche d’un enfant déporté pour redonner de l’espoir aux enfants malades
LE CONCEPT
Pour les enfants, les peluches sont des compagnons à part entière, mais pour Michael Floersheim, son ours en peluche Arosali était bien plus que ça. En 1942, le jeune Michael, alors âgé de 4 ans et sa mère ont été déportés dans un camp de concentration nazi. Finalement, Michael fut transféré dans un autre camp avant de retrouver totalement sa liberté. Le magasin de jouet allemand Spielzeux s’est inspiré de cette histoire pour redonner naissance à Arosali, véritable soutien psychologique du jeune garçon pendant cette période atroce. L’ours en peluche, reproduit par le magasin de jouets, est disponible sur un site dédié nous permettant de découvrir l’histoire de Michael Floersheim, à travers des photographies d’archive et une vidéo qui accompagne l’opération. Les ventes de l’ours en peluche seront directement reversées à l’association Kinderträume e.V. qui accompagne les enfants traversant une période difficile en réalisant leurs rêves.
L’ORIGINALITÉ
À travers cette opération, Arosali devient le symbole de l’imagination des enfants, d’une échappatoire. En effet, la peluche d’un enfant l’accompagne tout au long de ses aventures, en passant par ses craintes ou encore ses rêves, elle est pour lui un compagnon du quotidien. Le magasin de jouets Spielzeux souhaite ainsi incarner le pouvoir positif qu’un simple jouet peut avoir sur un enfant. 75 ans après la fin du génocide, la marque veut porter un message d’espoir aux enfants se retrouvant dans des situations compliquées. Elle fait appel à la mémoire collective pour créer une adhésion forte et perpétue l’histoire de cette peluche auprès d’une nouvelle génération de parents et d’enfants allemands.