LE CONCEPT

Parmi les petites surprises de la vie qui ont le don de pulvériser notre bonne humeur, les accidents de machine à laver ont une place de choix. Nous l’avons appris bien vite à nos dépends : plutôt que de prier les dieux de l’électroménager pour préserver nos précieux cachemires, mieux vaut bouder la machine au profit de l’huile de coude. C’est ainsi que nos trésors de mode sont réduits à n’être que de véritables corvées. Fort heureusement pour nos piètres talents de lavandières, AEG a conçu des machines capables de laver et sécher nos vêtements les plus délicats. Elle le prouve en relevant un défi de taille : nettoyer la dernière collection Automne/Hiver 2017 de la célèbre marque Suédoise Whyred, juste avant le défilé de la Fashion Week de Stockholm. Un pari des plus périlleux pour le créateur Roland Hjort qui a toutefois retrouvé ses modèles de soie et de fibres naturelles indemnes et propres comme des sous neufs.

L’ORIGINALITÉ

Difficile a priori de se montrer créatif dans le monde hyper normé de la machine à laver où la démonstration produit reste le registre clé pour toute campagne de communication qui se respecte. AEG innove pourtant avec la campagne « Fashion Wash » en proposant un traitement inédit du sujet phare du secteur : le vêtement. Plutôt que de s’endiguer dans des discours autour de la propreté ou du quotidien, AEG instrumentalise la dimension glamour de la mode pour positionner son offre sur un discours moins prosaïque mais pour autant attaché à un insight fort des consommateurs. En effet, choisir AEG n’est plus uniquement la garantie d’un linge propre et préservé mais aussi la possibilité de soigner son identité et sa créativité à l’instar de grands stylistes tels que Roland Hjort. Ce parti pris inattendu permet ainsi de vendre plus de rêve en profitant de l’aura des vêtements relative à l’expression de soi et à l’exercice artistique.